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Une vision scientifique des perturbations climatiques

Pour réfléchir

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10/09/2020

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En réponse et réaction aux articles du dossier sur le climat proposés dans la dernière REVUE de notre association je vous invite à lire le livre en version électronique "La Physique du climat" rédigé par Jacque-Marie Morane, centralien (Lille 69) (1), et résultat d'un travail d'équipe.

Pour lire La Physique du Climat c'est ici

...Cet  ouvrage  décrit  en  détail  ces mécanismes,  essentiels  pour  comprendre la physique de l’atmosphère et ses implications dans le climat. A l’inverse et fort étrangement, on ne trouve pas trace de spectre infrarouge de l’atmosphère dans les quelques 1500 pages du dernier rapport AR5 du GIEC... De ce point de vue, cet ouvrage pallie une grave lacune. La climatologie devrait-elle rester réservée aux climatologues comme l’insinuent certains medias qui ont trop souvent tendance à la monter en épingle dans le cadre d’un débat non plus scientifique mais largement politisé ? ... Un  excellent  remède  est  de  s’informer sur la Physique du  climat grâce à cet ouvrage... Préface du Professeur François Gervais (2) (retrouvez l'intégralité de cette préface ici)
Lorsque le suédois Svante Arrhenius (prix Nobel de chimie 1903) théorisa l'Effet de Serre Atmosphérique, en 1896, on croyait encore que les ondes électro-magnétiques se propageaient dans un "Ether solide". Paradoxalement, un siècle plus tard, on ne croit, bien entendu, plus à l"Ether solide", mais on n'a jamais remis en question les fondements de cette théorie de l'Effet de Serre atmosphérique, qui est à la base de l'explication actuelle du réchauffement climatique d'origine humaine. Bien sûr, personne ne peut nier que la température se soit élevée au cours des 50 dernières années ... Néanmoins, pas aussi vite que les modèles informatiques de calcul du climat le laissaient prévoir !


Lorsque la réalité s'écarte significativement des modèles, deux attitudes sont possibles :

- considérer que, la science étant "établie", l'écart est transitoire (voire faux), et que la réalité rattrapera les modèles (autrement dit, accorder plus de foi aux modèles qu'à la réalité) : c'est l'attitude politico-médiatique et quasi-religieuse de certains pays comme la France;

- considérer, comme le ferait n'importe quel scientifique, que cet écart nécessite à tout le moins une explication, et  donc  une  remise  en  cause  possible  de  la  physique  qui  sous-tend  ces  modèles,  d'autant  que le  climat  a montré dans le passé qu'il était soumis à des variations significatives (optimum médiéval autour de l'an 1000, petit âge glaciaire 1300 à 1850). 

En fait, personne ne sait exactement comment sont faits les programmes informatiques de  modélisation du  climat  !

Et donc, il nous est apparu important de remettre les choses à plat : notre but est d'expliquer le fonctionnement du Climat (et non pas de la météo), en nous appuyant sur le bon sens, et en repartant des Lois physiques et chimiques de base de la Thermodynamique, qu'on apprend dès le lycée et qui reposent sur des théories validées par l'expérience, et auxquelles la climatologie ne saurait déroger. 

Résumé du livre La  Physique du Climat :

Une fois déduits l’albédo et les prélèvements aux différents niveaux de l’atmosphère, la Terre reçoit du soleil un rayonnement très insuffisant  pour justifier sa température moyenne de 15°CCette température moyenne de 15°C est due au Gradient Thermique Gravitationnel qui, du fait de la compression de l’air par la gravité, augmente la température depuis la tropopause jusqu’au niveau du sol.

Dans l’autre sens, pour maintenir son équilibre énergétique et thermique, la Terre doit restituer au cosmos l’énergie qu’elle reçoit en permanence du Soleil; et elle ne peut échanger avec le cosmos que par rayonnement.

La surface du sol terrestre rayonne et l’évacuation de cette chaleur emprunte alors plusieurs voies :

une fenêtre étroite entre ces bandes d’absorption, appelée « Fenêtre Atmosphérique » permet quand même d’en évacuer une petite partie par rayonnement direct de la surface du sol au cosmos.

  • une partie importante de l’air chaud terrestre est remontée par la convection naturelle, jusqu’à un niveau où la vapeur d’eau est suffisamment raréfiée pour ne plus faire obstacle à ce que sa chaleur puisse s’évacuer par rayonnement.
  • l’essentiel est emporté par l’évaporation des océans et l’évapo-transpiration des plantes et des sols, qui, comme au moyen d’un caloduc qui by-passerait les bandes d’absorption de la vapeur d’eau, transfère, par convection, une énergie considérable de la surface du sol au sommet des nuages où elle est récupérée par condensation, et s’évacue alors par rayonnement. Plus il fait chaud, plus ce caloduc débite : c’est le principal régulateur du climat.
  • le solde du rayonnement, dans la bande d’absorption du CO2, n’est libéré pour l’essentiel que dans la stratosphère, où le CO2 est suffisamment raréfié pour ne plus y faire obstacle.

Les facteurs d’équilibre avec les océans et la végétation rendent peu probable un doublement de la concentration atmosphérique en CO2 ; mais si un tel doublement devait néanmoins intervenir, il aurait un impact mineur sur la bande d’absorption du CO2, et sur l’élévation de température qu’il pourrait causer ; et cet impact serait largement contrebalancé par une augmentation de débit du caloduc de la vapeur d’eau : au total, l’élévation de température ne dépasserait pas 0,5°C.

Il faut donc chercher ailleurs les causes du réchauffement climatique actuel, d’autant que les dernières observations semblent plutôt incriminer l’insolation, via, sans doute, une diminution de l’albédo, dont on ne connaît pas les raisons de façon sûre.

Par ailleurs, le climat suit des cycles, qui sont eux-mêmes assez mal connus, mais dont l’amplitude peut être plus importante que l’augmentation que nous subissons.

Enfin, il ne faut pas oublier que le climat est chaotique, et que faire des simulations précises du climat à tel endroit dans 50 ans ou plus relève du doigt mouillé.

Retrouvez l'intégralité de ce résumé ici  

Conclusion de l'auteur :

La physique (et le bon sens) contredisent un certain nombre d'idées reçues et véhiculées en particulier par la plupart des médias. En particulier :
  •   L'Effet  de  Serre  par rayonnement  du  bas  vers  le  haut,  puis rétro-rayonnement  du  haut  vers  le  bas  n'existe pas,  que  ce  soit  dans  une  serre  conventionnelle,  ou  dans l'atmosphère.
  • Les -18°C  d'une  Terre  sans  "gaz  à  effet  de  serre"  sont  un  mythe  :  une  Terre  sans  atmosphère  aurait  une température  moyenne  beaucoup  plus  basse (probablement  de  l'ordre  de -50  à -60°C):
  • C'est le Gradient Thermique Gravitationnel, lié au poids de l'atmosphère, qui,  du  fait  d'une augmentation  de  6,5°C/km  à  partir  de  la  Tropopause, explique  que  la  température à  la surface de la Terre atteigne 15°C en moyenne.
  • C'est  l'évaporation  qui  est  le  principal  régulateur  de  la  température en  surface  (océanique  à  71%).
  • Si la concentration en CO2 venait à doubler, il en résulterait une augmentation de température en surface de moins de 0,5°C : on est très loin des prévisions alarmistes allant jusqu'à 5°C et plus.
  • La vapeur d'eau a un effet régulateur (feed-back négatif) et non pas amplificateur.
  • Si  la  température  s'est  élevée  de  1°C  en  un  siècle,  il  faut  en  rechercher  les  causes  ailleurs  que  dans  la concentration de CO2.
  • Le  climat  subit  des  cycles  ;  la  méconnaissance  de  ces  cycles  fausse toutes  les  conclusions  qu'on  peut  tirer des observations.

Le climat est chaotique, et il est impossible de tirer des conclusions localisées (sauf peut-être à  faire  intervenir  des techniques  d'intelligence artificielle (http://knowledgeminer.eu/) ?)...  

Et  d'une  façon  générale,  les  observations  sont  encore  insuffisantes  pour  en  tirer  une  théorie  du réchauffement climatique indiscutable qui justifie le réchauffement actuellement constaté.Même  s'il  est  impossible  dans  un  tel  ouvrage  de  pousser  les  calculs  comme  le  feraient  des  programmes  de simulation,  les  ordres  de  grandeur  sont  là,  et  une  simulation  qui  donnerait  des  résultats  très  différents  devrait  être remise en cause.

L'atmosphère terrestre ayant par le passé subi des transformations bien supérieures à celles qui sont envisagées s'est comportée comme un système stable, la biosphère s'est également adaptée, et le catastrophisme médiatique apparaît donc comme irrationnel. Nous ne pouvons combattre une pensée magique par la théorie, seulement par le bon sens. C'est seulement lorsque le dogme prétend s'appuyer sur la science qu'il faut en montrer toutes les insuffisances. Lionel Fischer, relecteur

Pour lire La Physique du Climat c'est ici (conclusions en page 71)

(1) Cet ouvrage est le résultat d'un travail d'équipe; la rédaction en a été effectuée par Jacques-Marie Moranne, ingénieur de l'Ecole Centrale de Lille (1969). Il a pratiqué la plupart des métiers d'ingénieur, depuis l'engineering (génie chimique), jusqu'à la création et la direction d'une  société d'informatique, en passant par la maintenance, l'organisation et les  méthodes, la CAO, les Bases de Données associées, aussi bien dans des grandes sociétés (Air Liquide, Elf, Areva, Saint-Gobain), que des petites.

Jacques-Marie Moranne était au départ, et jusqu'à la COP de Copenhage, climato-alarmiste, mais les contradictions, à  la  fois  factuelles,  et  physiques,  ont  éveillé  son  esprit  critique, et  l'ont progressivement  amené  à  douter,  puis  à creuser  la  physique  sous-jacente,  avec  l'aide  de  spécialistes  indéniables,  à  l'instar  de Camille  Veyres,  qui  a  fourni l'essentiel de la matière de cet ouvrage, et qui est l'auteur des annexes techniques auquel il est adossé. Jacques-Marie Moranne est membre de l'Association des Climato-Réalistes. Jacques-Marie  Moranne  ne  se  prétend  pas  climatologue,  mais la Physique du  Climat,  c'est  avant  tout  de  la Thermodynamique appliquée ; et la formation d'ingénieur en fournit toutes les bases nécessaires. 

(2) François Gervais est Professeur émérite à l’Université de Tours, Ancien Directeur de Recherche CNRS au Centre de Recherche sur la Physique des Hautes Températures, Orléans, Ancien Directeur de l’UMR CNRS 6157, Expert Reviewer du rapport AR5 du GIEC.

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