Une vision scientifique des perturbations climatiques
En réponse et réaction aux articles du dossier sur le climat proposés dans la dernière REVUE de notre association je vous invite à lire le livre en version électronique "La Physique du climat" rédigé par Jacque-Marie Morane, centralien (Lille 69) (1), et résultat d'un travail d'équipe.
Pour lire La Physique du Climat c'est ici
...Cet ouvrage décrit en détail ces mécanismes, essentiels pour comprendre la physique de l’atmosphère et ses implications dans le climat. A l’inverse et fort étrangement, on ne trouve pas trace de spectre infrarouge de l’atmosphère dans les quelques 1500 pages du dernier rapport AR5 du GIEC... De ce point de vue, cet ouvrage pallie une grave lacune. La climatologie devrait-elle rester réservée aux climatologues comme l’insinuent certains medias qui ont trop souvent tendance à la monter en épingle dans le cadre d’un débat non plus scientifique mais largement politisé ? ... Un excellent remède est de s’informer sur la Physique du climat grâce à cet ouvrage... Préface du Professeur François Gervais (2) (retrouvez l'intégralité de cette préface ici)
Lorsque la réalité s'écarte significativement des modèles, deux attitudes sont possibles :
- considérer que, la science étant "établie", l'écart est transitoire (voire faux), et que la réalité rattrapera les modèles (autrement dit, accorder plus de foi aux modèles qu'à la réalité) : c'est l'attitude politico-médiatique et quasi-religieuse de certains pays comme la France;
- considérer, comme le ferait n'importe quel scientifique, que cet écart nécessite à tout le moins une explication, et donc une remise en cause possible de la physique qui sous-tend ces modèles, d'autant que le climat a montré dans le passé qu'il était soumis à des variations significatives (optimum médiéval autour de l'an 1000, petit âge glaciaire 1300 à 1850).
En fait, personne ne sait exactement comment sont faits les programmes informatiques de modélisation du climat !
Et donc, il nous est apparu important de remettre les choses à plat : notre but est d'expliquer le fonctionnement du Climat (et non pas de la météo), en nous appuyant sur le bon sens, et en repartant des Lois physiques et chimiques de base de la Thermodynamique, qu'on apprend dès le lycée et qui reposent sur des théories validées par l'expérience, et auxquelles la climatologie ne saurait déroger.
Résumé du livre La Physique du Climat :
Une fois déduits l’albédo et les prélèvements aux différents niveaux de l’atmosphère, la Terre reçoit du soleil un rayonnement très insuffisant pour justifier sa température moyenne de 15°C. Cette température moyenne de 15°C est due au Gradient Thermique Gravitationnel qui, du fait de la compression de l’air par la gravité, augmente la température depuis la tropopause jusqu’au niveau du sol.
Dans l’autre sens, pour maintenir son équilibre énergétique et thermique, la Terre doit restituer au cosmos l’énergie qu’elle reçoit en permanence du Soleil; et elle ne peut échanger avec le cosmos que par rayonnement.
La surface du sol terrestre rayonne et l’évacuation de cette chaleur emprunte alors plusieurs voies :
une fenêtre étroite entre ces bandes d’absorption, appelée « Fenêtre Atmosphérique » permet quand même d’en évacuer une petite partie par rayonnement direct de la surface du sol au cosmos.
- une partie importante de l’air chaud terrestre est remontée par la convection naturelle, jusqu’à un niveau où la vapeur d’eau est suffisamment raréfiée pour ne plus faire obstacle à ce que sa chaleur puisse s’évacuer par rayonnement.
- l’essentiel est emporté par l’évaporation des océans et l’évapo-transpiration des plantes et des sols, qui, comme au moyen d’un caloduc qui by-passerait les bandes d’absorption de la vapeur d’eau, transfère, par convection, une énergie considérable de la surface du sol au sommet des nuages où elle est récupérée par condensation, et s’évacue alors par rayonnement. Plus il fait chaud, plus ce caloduc débite : c’est le principal régulateur du climat.
- le solde du rayonnement, dans la bande d’absorption du CO2, n’est libéré pour l’essentiel que dans la stratosphère, où le CO2 est suffisamment raréfié pour ne plus y faire obstacle.
Les facteurs d’équilibre avec les océans et la végétation rendent peu probable un doublement de la concentration atmosphérique en CO2 ; mais si un tel doublement devait néanmoins intervenir, il aurait un impact mineur sur la bande d’absorption du CO2, et sur l’élévation de température qu’il pourrait causer ; et cet impact serait largement contrebalancé par une augmentation de débit du caloduc de la vapeur d’eau : au total, l’élévation de température ne dépasserait pas 0,5°C.
Il faut donc chercher ailleurs les causes du réchauffement climatique actuel, d’autant que les dernières observations semblent plutôt incriminer l’insolation, via, sans doute, une diminution de l’albédo, dont on ne connaît pas les raisons de façon sûre.
Par ailleurs, le climat suit des cycles, qui sont eux-mêmes assez mal connus, mais dont l’amplitude peut être plus importante que l’augmentation que nous subissons.
Enfin, il ne faut pas oublier que le climat est chaotique, et que faire des simulations précises du climat à tel endroit dans 50 ans ou plus relève du doigt mouillé.
Retrouvez l'intégralité de ce résumé ici
Conclusion de l'auteur :
La physique (et le bon sens) contredisent un certain nombre d'idées reçues et véhiculées en particulier par la plupart des médias. En particulier :- L'Effet de Serre par rayonnement du bas vers le haut, puis rétro-rayonnement du haut vers le bas n'existe pas, que ce soit dans une serre conventionnelle, ou dans l'atmosphère.
- Les -18°C d'une Terre sans "gaz à effet de serre" sont un mythe : une Terre sans atmosphère aurait une température moyenne beaucoup plus basse (probablement de l'ordre de -50 à -60°C):
- C'est le Gradient Thermique Gravitationnel, lié au poids de l'atmosphère, qui, du fait d'une augmentation de 6,5°C/km à partir de la Tropopause, explique que la température à la surface de la Terre atteigne 15°C en moyenne.
- C'est l'évaporation qui est le principal régulateur de la température en surface (océanique à 71%).
- Si la concentration en CO2 venait à doubler, il en résulterait une augmentation de température en surface de moins de 0,5°C : on est très loin des prévisions alarmistes allant jusqu'à 5°C et plus.
- La vapeur d'eau a un effet régulateur (feed-back négatif) et non pas amplificateur.
- Si la température s'est élevée de 1°C en un siècle, il faut en rechercher les causes ailleurs que dans la concentration de CO2.
- Le climat subit des cycles ; la méconnaissance de ces cycles fausse toutes les conclusions qu'on peut tirer des observations.
Le climat est chaotique, et il est impossible de tirer des conclusions localisées (sauf peut-être à faire intervenir des techniques d'intelligence artificielle (http://knowledgeminer.eu/) ?)...
Et d'une façon générale, les observations sont encore insuffisantes pour en tirer une théorie du réchauffement climatique indiscutable qui justifie le réchauffement actuellement constaté.Même s'il est impossible dans un tel ouvrage de pousser les calculs comme le feraient des programmes de simulation, les ordres de grandeur sont là, et une simulation qui donnerait des résultats très différents devrait être remise en cause.
L'atmosphère terrestre ayant par le passé subi des transformations bien supérieures à celles qui sont envisagées s'est comportée comme un système stable, la biosphère s'est également adaptée, et le catastrophisme médiatique apparaît donc comme irrationnel. Nous ne pouvons combattre une pensée magique par la théorie, seulement par le bon sens. C'est seulement lorsque le dogme prétend s'appuyer sur la science qu'il faut en montrer toutes les insuffisances. Lionel Fischer, relecteur
Pour lire La Physique du Climat c'est ici (conclusions en page 71)
(1) Cet ouvrage est le résultat d'un travail d'équipe; la rédaction en a été effectuée par Jacques-Marie Moranne, ingénieur de l'Ecole Centrale de Lille (1969). Il a pratiqué la plupart des métiers d'ingénieur, depuis l'engineering (génie chimique), jusqu'à la création et la direction d'une société d'informatique, en passant par la maintenance, l'organisation et les méthodes, la CAO, les Bases de Données associées, aussi bien dans des grandes sociétés (Air Liquide, Elf, Areva, Saint-Gobain), que des petites.
Jacques-Marie Moranne était au départ, et jusqu'à la COP de Copenhage, climato-alarmiste, mais les contradictions, à la fois factuelles, et physiques, ont éveillé son esprit critique, et l'ont progressivement amené à douter, puis à creuser la physique sous-jacente, avec l'aide de spécialistes indéniables, à l'instar de Camille Veyres, qui a fourni l'essentiel de la matière de cet ouvrage, et qui est l'auteur des annexes techniques auquel il est adossé. Jacques-Marie Moranne est membre de l'Association des Climato-Réalistes. Jacques-Marie Moranne ne se prétend pas climatologue, mais la Physique du Climat, c'est avant tout de la Thermodynamique appliquée ; et la formation d'ingénieur en fournit toutes les bases nécessaires.
(2) François Gervais est Professeur émérite à l’Université de Tours, Ancien Directeur de Recherche CNRS au Centre de Recherche sur la Physique des Hautes Températures, Orléans, Ancien Directeur de l’UMR CNRS 6157, Expert Reviewer du rapport AR5 du GIEC.
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