Une carrière de terrain et de voyages : interview de Jean Philippe Destang (92)

En attendant d'autres portraits de Sussus, notamment dans le prochain opus de la Revue voici l'interview de Jean Philippe Destang (1992) :

Une carrière de terrain et de voyages

Jean-Philippe Destang débute sa carrière avec un premier poste dans le métro parisien. Après son service militaire, il obtient en 1993 un poste chez Saint-Gobain, en Allemagne. Un an plus tard, il est de retour en France, toujours chez Saint-Gobain, en tant qu’ingénieur dans une usine spécialisée dans la laine de roche, puis dans une unité de la Creuse, où il prend en quelques mois la direction de la maintenance. Quatre ans plus tard, départ pour l’Espagne, où il devient responsable de la production de laine de roche puis de laine de verre. En 2003, à 35 ans, c’est à nouveau l’hexagone qui frappe à la porte, avec à la clé un poste de directeur d’usine. Mais l’appel de l’étranger... (suite de l'interview ici)

Yves : « Jean-Philippe, aviez-vous un plan de carrière déjà bien établi en sortant de l’école ? »

Jean-Philippe : « Non, mais je savais déjà que je voulais être un homme de contact, dans le concret. J’ai tout de suite été davantage attentif aux métiers de terrain, avec l’envie de travailler avec des hommes, dans des usines plutôt qu’enfermé dans des laboratoires. Je tiens sans doute cela de mon amour du rugby et de mes expériences de scoutisme. Ma carrière m’a confirmé cette appétence. J’ai découvert, dans les postes que j’ai occupé en usines, des métiers collés à l’humain. Lorsque je passais trop de temps dans les bureaux, je finissais vite par m’ennuyer, avec une envie irrépressible d’aller voir ce qui se passait dehors. »

Y : « Cette attirance pour le terrain, la considérez-vous comme une force pour mener une belle carrière ? »

J.P : « Si j’avais voulu aller plus haut, peut-être aurait-il fallu que je sois un peu patient et enclin au travail de bureau (rires). C’est donc en un sens aussi un défaut. Mais in fine je suis très heureux du parcours que cela m’a amené à construire. »

(intégralité de l'interview ici)