(A LIRE) La joie, quoi qu’il en coûte (Coin du coach octobre)
La joie, quoi qu’il en coûte
On vous a rendu un beau service, vous êtes félicité par votre manager, votre conjoint vous exprime son amour et vous voilà transportés par la joie. Cette émotion vous envahit, vous rend léger, plein d’enthousiasme et de dynamisme.
La joie est motrice, qui s’extériorise. Votre attitude corporelle et votre voix s’en imprègnent, votre entourage en est touché. La joie s’exprime parce que vous vivez une situation réussie, joyeuse … Reproduire des situations d’allégresse devient une recherche : si assister à un match de rugby avec des amis, faire de la moto ou aller danser vous procure du plaisir, vous chercherez à recommencer.
C’est une émotion facile à vivre, pourtant : il y en a qui s’interdisent ou étouffent l’expression de satisfaction, de bonheur, ceux ou celles qui n’osent pas se lâcher quelque peu, par pudeur ou timidité, restant sur la réserve, ceux qui craignent en libérant leur joie de montrer quelque faiblesse dans leur posture de leader, ceux qui ne savent pas voir le bon côté des choses, obnubilés par ce qui ne va pas…
La joie se propage comme une vague. La partager développe une sensation de bien-être, communicative. On sent qu’on « se lâche », que des non-dits peuvent se dire. Les autres diront : « on l’aime parce que son tempérament heureux et positif nous fait du bien, nous sécurise ».
Que faire, comment s’y prendre avec la joie ?
Déjà vouloir s’orienter vers une familiarité avec cette émotion
Si pour les raisons déjà vues, on ne sait pas exprimer/manifester sa joie devant autrui, on ne saura parler que de choses banales ou graves (vite ennuyeuses), on exprimera surtout des émotions lourdes telles que déception, tristesse, frustration, mélancolie, ainsi que des préoccupations relatives à des problèmes contraignants.
La joie est proche parente de l’enthousiasme, elle cousine avec l’espérance. C’est la joie de vivre, quoi ! Elle se place dans le présent, recherche ce qui fait du bien, veut se partager généreusement.
Observer de plus près ses propres joies :
Il vous faut déjà identifier des situations qui vous procurent ou vous ont procuré de la joie.
- Qu’est-ce qui déclenche cette émotion ? Le message arrive à votre cerveau qui comprend ce qui se passe.
- Quel sentiment éprouvez-vous ? Est-ce de la gratitude, de la sympathie, du plaisir, de l’amour… Le sentiment n’est pas l’émotion. Il vous y conduit et va la faire naître : la joie !
- Comment se manifeste cette joie ? De la bonne humeur, une impression de légèreté, de l’exaltation, de l’audace, une envie de s’exprimer librement … Et votre corps, que ressent-il ? à quel endroit précisément ?
- Quels comportements avez-vous quand vous éprouvez de la joie ? De l’enthousiasme, du dynamisme, de la créativité, une attention à l’autre …
Allez-y, prenez un stylo, faîtes le pour vous, listez vos joies. Décrivez les situations qui s’y rattachent, les sentiments éprouvés, vos comportements. Vous saurez ce qui est bon pour vous au plan physique et mental, ce qui vous met en joie et vous rend ainsi plus heureux.
Partagez la joie :
Racontez autour de vous ce qui vous réjouit, sans pour autant vous répandre abusivement.
Dites ce que vous vivez et ressentez, ce que cela produit sur vous. On aime entendre l’expression des émotions d’autrui, les histoires qui dilatent le cœur et l’intelligence !
Vous déclencherez ainsi d’autres manifestations de joie, des rires, d’autres histoires joyeuses …
Vous en profitez doublement car votre joie communiquée a des chances de se démultiplier. N’est-ce pas bien ?
Essayez, testez : plus vous manifestez de la joie, plus votre plaisir personnel grandit. A peu de frais, vous entrez dans un processus de bien-être qui favorise la santé.
Bientôt vous cultiverez la joie de vivre, comme un jardinier prend soin de son jardin.
Vous aimerez mettre un peu d’humour dans votre façon d’analyser les situations (qui pourraient être pires…), avec ce réflexe d’identifier d’abord ce qui est heureux ou réconfortant en toute situation.
Se faisant, vous refoulerez la peur, votre cerveau s’en trouvera plus libre pour prendre de bonnes décisions.
Obligez-vous à des pensées positives, qui stimulent votre motivation :
Il y a bien sûr cette habitude à prendre, de s’encourager dans la difficulté, se disant qu’il n’y a pas de problème sans solution, que vous vous en sortirez par le haut avec vos meilleures ressources et celles des autres. Sans omettre de vous féliciter en chaque occasion réussie, de louer vos partenaires pour ce qu’ils ont su faire.
Pensez donc à célébrer les succès, une promotion ou tout événement espéré. Préparez une fête pour l’occasion avec vos proches, qui reste dans la juste mesure.
Pour résister aux périodes de « marée basse » et vous insuffler du dynamisme, vous avez besoin d’être plein d’entrain. A cette fin, il est bon d’entretenir votre condition psychique. Certains jours, vous pouvez décider d’être optimiste quoi qu’il arrive.
La bonne habitude : surveiller votre langage en vous appliquant à employer des formules positives.
Au lieu de dire « ça ne va pas trop mal », savoir dire « je vais bien ».
Malgré les obstacles qui peuvent être rudes, toujours croire en ce que vous faites, cultivant joie et bonne humeur. Sinon, ne faites pas ce que vous faites !…
Exprimez votre enthousiasme en tenant compte de l’état d’esprit de ceux qui vous entourent.
En face d’une personne déprimée, choisir de lui parler des « bonnes choses » qui vous arrivent tout en prenant en compte sa tristesse.
Au travail, entretenir le dialogue. Multipliez des déjeuners informels au cours desquels vous invitez vos hôtes à parler librement. Encouragez l’échange par tous moyens à votre portée. Repérez ce que chacun aime entendre.
Sollicitez vos talents, ce que vous faîtes facilement et avec plaisir. Multipliez les occasions de les développer. Si, par exemple, vous aimez faire la cuisine et faire plaisir aux autres, invitez vos amis autour d’un bon repas.
Entraînez-vous à communiquer de manière assertive, mais sans agressivité ni manipulation, tout en préservant ce que vous pensez.
Entretenez la reconnaissance, sachant dire ce que vous aimez chez les autres, ce qu’ils font bien.
Créez des conditions favorables pour libérer l’esprit d’initiative. La clé, n’est-ce pas d’aimer les autres comme ils sont ?
La joie, émotion positive, renforce l’estime de soi, répond à vos besoins et vos désirs. La cultiver vous entraîne dans une spirale positive de confiance en la vie. Elle aide à prendre soin de vous, à réussir ce que vous entreprenez. Elle permet de vivre en meilleure harmonie avec autrui.
Alors, pourquoi s’en priver ? Quand commencez-vous à vous occuper de votre Joie de vivre ?
Quand pourra-t-on dire que vous êtes d’un « tempérament heureux » ?
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