(A LIRE) Des collaborateurs motivés, heureux dans leur mission (Coin du coach juillet)
Des collaborateurs motivés, heureux dans leur mission
Un groupe professionnel qui réussit avec le sourire de chacun, c’est une merveille, un épanouissement humain.
Pourtant cela ne va pas de soi. Doivent être présents, non pas des ingrédients perfides, mais bien plutôt des ingrédients heureux, générateurs de satisfactions et confiance partagées.
Les ingrédients PERFIDES,
qui dégradent le climat au travail, rendent les gens déçus et malheureux
Ils ne sont pas immédiatement repérables pour un consultant qui observe les membres d’un groupe au travail : chacun se méfie des conséquences s’il déclare ouvertement ce qui le gêne, lui déplait, l’épuise, ou même l’angoisse dans ses relations avec les autres, particulièrement avec le responsable hiérarchique.
Pourtant les gens stressés, méfiants, insécurisés, trop prudents ou trop réservés se repèrent à leur mine, et en situation de communication.
Cultiver un climat de travail sain dans une équipe est la plus haute qualité demandée à un manager. Malheureusement les lacunes, incompétences, faiblesses, autocentrages, défaillances dans le registre humain sont pléthore. Ayant été coach en entreprise, et me remémorant mes années d’ingénieur industriel, je puis vous en donner nombre d’exemples.
En effet :
La peur (du chef, des autres, de mal faire, de ne pas atteindre les objectifs, de ne pas savoir…) est source d’un stress fortement réducteur de créativité, d’initiative, de confiance en soi, de confort au travail. Un vrai poison. :
La frustration (de reconnaissance, de juste salaire, de confiance, de convivialités, de repos, de vie privée) génère plaintes et désir de chercher mieux ailleurs. Un vecteur de colère.
La pression récurrente (délais, exigences abusives, objectifs inatteignables, difficultés non épaulées …) empêche toute prise de perspective, finit par dégrader la santé,. Une source de déséquilibre personnel.
Conséquences pour des groupes mal encadrés
Selon les tempéraments et contraintes personnelles, on observe que les personnes vont :
- Fuir pour les plus forts, trouvant ailleurs les conditions de travail qui leur plaisent. Car ne pouvant lutter, il leur reste la fuite.
- Se construire une sorte d’armure pour beaucoup, pour de se protéger des agressions, des émotions négatives. Au prix de compromissions, de temps gaspillé, de repli sécuritaire.
- Tomber malade ou en dépression pour certains, parfois les meilleurs, pénalisant par rebond leur vie privée.
Les ingrédients HEUREUX ,
qui font que chacun aime son travail, y trouve épanouissement
La question est immense. Je la résumerai avec cette pensée de Peter Drucker (1909-2005), professeur et consultant américain de renom :
« Si chaque collaborateur connaît le sens et l’utilité de sa mission, se voit fixer des objectifs ambitieux mais réalistes, dispose d’un juste niveau d’autonomie, bénéficie de secours positifs sur son travail, ne se sent pas méprisé, n’a pas le sentiment que son manager n’éprouve aucune empathie à son égard et perçoit que l’on se comporte de manière équitable envers lui, alors tout devient possible…
Le stress s’apaise, la motivation se renforce, l’envie de s’engager renaît, le bonheur est à portée de la main. »
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