Le mot du Président à propos de l'évolution de l'école

Message à tous les Sussus,

Je me suis peu exprimé sur le changement de statut de notre école qui est passée d’association à Société à mission à compter du 1^er juillet 2021.

Pour faire simple, la mission de ce type de société doit porter sur la RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale). Il s’agit donc pour notre école de dispenser des formations qui feront des ingénieurs responsables dans leurs métiers sur cette dimension RSE. Cela me semble indispensable pour éviter des scandales comme le diesel-gate ou l’obsolescence programmée…et cela répond à un état d’esprit des jeunes qui veulent contribuer à préserver notre planète.

Je pense que c’est un critère différenciateur de notre école par rapport à celles qui n’ont pas encore fait ce choix.

« Ce statut permettra aux écoles d’être intégralement et directement responsables de leurs décisions comme de leurs engagements financiers (par exemple lorsqu’elles prennent des locaux à bail ou lorsqu’elles équipent des labos, ou pour toute grosse dépense nécessitant des investissements). Elles pourront nouer des alliances, investir directement sur des projets ambitieux. Les directeurs auront une pleine autonomie de gestion, en accord avec le Conseil de Surveillance*, devant lequel ils rendront des comptes 4 fois par an » (extrait de l’annonce de changement de statut de Marc Sellam, président du groupe IONIS).

Certains d’entre vous craignent que le côté lucratif de notre école dissuade les parents d’y inscrire leurs enfants, d’autant que les frais de scolarité sont parmi les plus élevés des écoles privées.

Ne vous faites pas d’illusion sur le statut d’association versus le côté non lucratif !

Rappelons-nous que le nombre d’étudiants à triplé en 12 ans (plus de 2700 étudiants à la rentrée de 2021 …et sans que cela se fasse au détriment de la reconnaissance de la qualité du diplôme, puisqu’en 6 ans l’école est passée du 64^ème au 24^ème rang selon le classement de l’Usine Nouvelle.

Le développement de l’alternance en cycle ingénieur contribue aussi à réduire les frais de scolarité.

Par ailleurs l’existence de la Fondation ESME Sudria dont la vocation est, entre autres, de distribuer des bourses aux étudiants méritants sur le plan académique et en difficulté financière passagère peut être de nature à rassurer les parents. Depuis sa création en 2011, la Fondation a distribué 157 bourses à 113 étudiants pour un montant de 404 500,00 €. Soyez nombreux à faire un don à notre Fondation.

D’autres déplorent que notre école ne soit pas labellisée Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général (EESPIG). Ce label n’est ouvert qu’aux établissements crées par des associations, fondations reconnues d'utilité publique ou syndicats professionnels (au sens de l'article L2131-1 du code du travail) ; ce n’est donc plus possible pour notre école vu son changement de statut.

J’entends aussi qu’il est dommage que le nom du fondateur de notre école Sudria ne figure plus dans son nouveau nom. Je comprends, tout en signalant que cette remarque provient plutôt des plus « expérimentés » d’entre nous ! En effet qui, dans les nouvelles générations de parents et de futurs étudiants connaît Joachim Sudria. L’esprit Sussus va encore perdurer pendant plusieurs années ; j’en veux pour preuve la création récente du Sudrien, journal interne créé par des étudiants. Pour les plus « expérimentés » ce journal est le successeur des Feuillets d’Ampère !

Certes, notre école doit continuer à progresser (ce qu’elle a fait depuis 1905), notamment sur l’aspect recherche (plan d’actions présenté lors d’un conseil de surveillance) et sur le plan académique. Sur ce dernier point, la concurrence est féroce pour recruter les meilleurs professeurs, car toutes les écoles d’ingénieurs augmentent leur recrutement d’étudiants pour satisfaire les besoins des entreprises en mal de recrutement d’ingénieurs

Enfin la participation de Sussus au conseil de surveillance permet de continuer à renforcer la collaboration entre l’école, l’AIESME et la Fondation ; ce dont je me félicite.

Pour mémoire les Sussus membres du conseil de surveillance (15 membres) sont : Karine Thévignot, Guy Lacroix, Cyril Malargé , Olivier Destang et sans oublier Marc Sellam (président du conseil de surveillance).

Je voudrais ajouter que notre association contribue à la notoriété de notre école en se situant au 7^ème rang de la centaine d’associations membres Ingénieurs Et Scientifiques de France (IESF).

Donc, vous l’avez compris, je suis fier de voir notre école continuer à s’adapter aux besoins de son écosystème et notamment aux enjeux RSE de notre planète.

SOYONS FORTS ENSEMBLE