De l'optimisme encore et encore ...

Petit retour en arrière : manager d’entreprise pendant plus de 30 ans en Bourgogne puis en Anjou depuis 2015, un clignotant rouge s’est allumé en 2016 avec « une grosse panne moteur ». Dit autrement : opération à cœur ouvert en toute urgence avec les conséquences d’une telle lourde intervention au quotidien que sont rééducation cardiaque, peu d’efforts violents et essayer de réduire, dans la mesure du possible, les situations de stress !

Résultat : je quitte le monde de l’entreprise, et avec mon épouse Véro, nous décidons de rester en Anjou et de développer une activité autour de la transition écologique, pour en devenir réellement des acteurs, et des acteurs positifs du fait de nos tempéraments respectifs, malgré un contexte et un sujet très anxiogène… Surtout ne pas tomber dans le pessimisme ambiant, même s’il y a urgence à changer et nos modes de vie, et surtout nos regards sur la Nature qui nous entoure.

Ayant la chance d’habiter un lieu inspirant, plutôt chargé d’énergie positive confirmée par la géobiologie pratiquée, nous avons créé l’association Le Jardin du Presby’Terre (allusion à l’ancien presbytère où nous vivons) avec pour finalité d’initier à la permaculture et sensibiliser d’autres associations altruistes au « beau » !

La beauté du jardin, outil pédagogique démarré depuis 4 ans, m’émerveille tous les jours, ainsi que la résilience de la nature, pourtant malmenée, mais en tout cas chouchoutée chez nous !

Et c’est cela qui rend optimiste, entre échange humains entre belles personnes qui viennent se former ici et création d’un lieu qui allie production locale qualitative et beauté du site !

Je n’oublie jamais de parler de la Ligue des optimistes, ce qui fait toujours sourire les stagiaires surpris que cela puisse exister, lors d’une animation autour du jeu Antisava découvert par le biais de la Ligue !

Et toutes les personnes passant chez nous repartent avec au moins deux slogans qui les marquent : « là où je me plante, je pousse ! » et « au pire… ça marche ! ». De quoi rester ou au moins passer temporairement par le stade de l’optimisme, d’autant que c’est bon pour la santé !!

Marc Butruille www.lejardindupresbyterre.com

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Une bonne raison d’être optimiste ? Dans Bonnes nouvelles de la planète, son livre préfacé par Yann Arthus-Bertrand, Sophie Chabanel revient sur les initiatives qui marchent et qui nous donnent de l’espoir quant à l’avenir du monde et du climat.

Une mer de plastique, des espèces menacées, des terres submergées, des intempéries et un réchauffement climatique avéré… On s’alerte, on s’affole et… on a raison ! Mais, lorsque les mauvaises nouvelles sont répétées à l’envie et qu’aucune solution n’est présentée en retour, l’envie d’agir disparait. « Foutu pour foutu… »

L’optimisme comme moteur de l’action

Pour une fois, Sophie Chabanel a voulu montrer ce qui fonctionne, ce qui marche, ce qui peut changer les choses et nous donner des raisons d’espérer, de croire en l’avenir et d’avancer… de manière raisonnée. Grands ou petits succès, actions individuelles ou collectives, on découvre des réussites significatives, incontestables et encourageantes. Les énergies renouvelables gagnent du terrain plus vite que prévu, sur de nombreuses îles la biodiversité reprend ses droits, la qualité de l’air s’améliore… De vraies bonnes nouvelles récupérées auprès de chercheurs, de spécialistes ou de citoyens. Il y a de réels problèmes et il ne faut pas s’en cacher, mais l’avenir dépend encore de nous et nous sommes en mesure d’agir. Voici un livre pour appréhender ce qui va bien sur notre planète et découvrir des initiatives salvatrices, des îles qui se repeuplent, de l’espoir qui revient… Un livre pour prendre le contrepied de l’effet paralysant des perspectives d’effondrement, pour retrouver le moral et, pourquoi pas, se mettre en action.

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