(A LIRE) L'explorateur de soi-même ... le coin du coach (Avril)
L'explorateur de soi-même
En ce temps de crise sanitaire majeure et de confinement, n’est-il pas l’heure de s’interroger sur la façon dont nous nous comportons face à cette vie que nous recevons gratuitement, qu’il s’agisse de la nôtre, de celle de nos proches et autres humains, du vivant sur la planète ?
Je vous propose tout d’abord cette histoire :
Un explorateur blanc, pressé d’atteindre sa destination au cœur de l’Afrique, promit une prime à ses porteurs indigènes s’ils acceptaient d’accélérer l’allure. Pendant plusieurs jours, les porteurs pressèrent le pas. Un après-midi, pourtant, ils refusèrent de continuer, s’assirent tous par terre et posèrent leurs fardeaux. On aurait pu leur offrir encore davantage d’argent, ils n‘auraient pas bougé. Lorsque l’explorateur leur demanda la raison de ce comportement, voici la réponse qu’il obtint : « Nous avons marché si vite que nous ne savons plus ce que nous faisons. Maintenant, nous devons attendre que nos âmes nous rejoignent. » |
La question critique est de savoir ce que nous voulons faire de nos vies, en quoi la nôtre est étroitement liée à celle des autres, proches et lointains.
Dans quel camp choisissons-nous de nous placer :
- celui des prédateurs, chasseurs d’opportunités de profit, portant des lunettes d’avidité ?
- celui des rêveurs, portant des lunettes d’insouciance à courte vue, pour « ne pas se prendre la tête » ?
- celui des suiveurs, défenseurs des droits acquis, portant les lunettes des habitudes ou stratégies, qu’il n’est pas question de changer pour ne pas s’angoisser ou se faire surprendre ?
- celui des joueurs, portant des lunettes à effet grossissant et coloré, pour émotions fortes et choisies ?
- celui des serviteurs des valeurs vitales, portant les lunettes du bien commun, de la beauté, du respect du vivant ?
Il est temps de « mettre à jour » nos valeurs, de faire des choix. De peser les contrastes.
Parce que la terre n’est pas un terrain de jeu où tout est possible. Parce que tout ne s’achète pas ni ne se joue pas comme au casino. Parce que le bonheur des hommes est un défi qui a à voir avec « donner-recevoir ».
Le confinement nous alloue du temps, saurons-nous en tirer parti ?
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