(A LIRE)Jusqu'ou puis-je tirer l'élastique ? (Coin du coach mars)
Jusqu’où puis-je tirer l’élastique ?
Ce que nous voulons affirmer, ce que nous voulons pour nous-même, ce que nous voulons d’autrui, se remarque par l’énergie et la passion manifestée, par l’intensité de nos comportements, par la pression que nous pouvons mettre non seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur les autres.
C’est comme un élastique que je tends sur ma personne, pour satisfaire mes désirs ou besoins, remplir des objectifs jugés prioritaires, consolider ma sécurité.
Une façon de ne pas se respecter, consiste à « étirer l’élastique en danger de rupture » : cela peut être ne pas se donner le temps de jouir de la vie, ou encore vivre en boucle des addictions, des impératifs inconscients, sans penser à mettre de l’ordre ou de la paix dans son histoire et ses pulsions.
On touche le rapport à la souffrance, à l’identité.
C’est aussi comme un élastique que je tends entre moi-même et quelqu’un d’autre à un moment donné ou sur la durée.
Si la réaction dépend de mon élastique, elle dépend naturellement de la propre vulnérabilité de mon ou ma partenaire.
L’autre peut recevoir ce que j’offre de plusieurs façons, selon la tension de l’élastique, selon le niveau de pression ressenti dans sa tête et dans son corps vis-à-vis de ma « projection », de mon attitude à son égard. Trois niveaux de réaction possibles :
- Plaisir et intérêt : l’élastique est tendu juste comme il faut, à pression variable adaptée à la personne. Il faudra ensuite le détendre sans brutalité, avec cœur et sollicitude. Les deux parties en garderont un souvenir agréable et fort, une envie réciproque d’y revenir.
- Impatience et petite frustration : l’élastique est trop tendu, je ne prends pas suffisamment en compte l’état interne de l’autre, son paysage personnel, ses critères, ce dont il a besoin, ce qu’il peut comprendre, ce qu’il peut accepter. Je suis trop branché sur moi-même, installé dans mes propres représentations.
Il est encore temps de relâcher l’élastique avec humilité et délicatesse.
- Rejet, déception, humeur ou colère : l’élastique vient de se rompre, la relation s’est détériorée. J’ai cru pouvoir passer en force sans respecter l’autre, sans me mettre à sa place. Non seulement il ou elle l’a mal vécu et en garde du ressentiment à mon égard, mais je suis moi-même déstabilisé, enclin à me culpabiliser de cet échec relationnel.
Saurais-je rattraper la situation, ou bien le mal fait est-il irrémédiable ?
Ami Sussu, ce sujet délicat m’incite à t’offrir une question, si tu désires la paix, avec des relations agréables et justes, une hygiène de bonne santé, une meilleure réussite dans tes œuvres et responsabilités :
Dans quels domaines ou situations tires-tu un peu trop fort sur l’élastique ?
Tracer les domaines de ta vie, identifier là où ça ne va pas facilement. Puis oser prendre une décision. Te donner les moyens, par exemple te faire accompagner un temps par un professionnel. Tester des changements positifs. Les consolider et les enrichir. Fêter les victoires sur toi-même !
@@@@@@@
Commentaires0
Veuillez vous connecter pour lire ou ajouter un commentaire
Articles suggérés