(A LIRE) Etes-vous quelqu’un que l’on dérange facilement dans son travail ? (Coin du coach décembre)
Etes-vous quelqu’un que l’on dérange facilement
dans son travail ?
Nous savons tous que les brèves séquences de temps dispersées ne sont pas favorables à un travail efficace. Dans tout travail il y a une phase d’amorçage suivie de la partie féconde laquelle bénéficie de la phase précédente qui recentre, rassemble les données de la question à traiter, qui convoque aussi la force psychique et la confiance réalisatrice. Enfin vient une phase de désamorçage par fatigue ou parce qu’il va falloir arrêter pour d’autres raisons.
L’ingénieur s’y reconnaîtra quand il se trouve devant une page blanche avec une question un peu lourde à résoudre.
Si donc vous entreprenez un travail assez long, sans disposer d’une tranche horaire suffisante, vous allez devoir reprendre à nouveau une ou plusieurs phases d’amorçage sans pouvoir vous attaquer à la tâche à plein rendement.
Carlson a démontré qu'un individu après avoir été interrompu et coupé dans son travail, est davantage tenté de papillonner, surtout si la tâche le préoccupe et l’ennuie. Autres conséquences de ces pauses : à la reprise du travail, le pourcentage d'erreurs est multiplié par deux.
A moins d’être quelqu’un de surdoué capable de mobiliser immédiatement son intelligence et sa créativité, il nous faut donc réussir à bloquer notre temps en larges périodes qui permettront la concentration sur la tâche, le développement optimum de l’intelligence.
Si nous avons un rapport à faire, il est mieux d’avoir avoir quatre heures de suite sur une journée, plutôt que chaque jour une heure.
Un tel système de tranches horaires continues évite en plus l’inquiétude devant le travail à accomplir. Mieux vaut aborder la difficulté de front et en finir une fois pour toutes avec elle.
Les questions délicates réclament une longue période de réflexion : on ne peut pas prendre rapidement une décision importante, encore moins entre deux portes ou deux rendez-vous ou deux mails. De même un entretien qui compte ne peut être préparé en ¼ d’heure, il est bon de prendre le temps d’examiner les imprévus possibles.
Ce qui est vrai pour tous, l’est encore davantage pour les dirigeants. Ceux-ci ont à s’organiser pour disposer de tranches de temps continues et ininterrompues, suffisantes pour bien faire et décider avec justesse ce qu’ils ont à engager.
Dès lors, quelques habitudes s’imposent qui feront la différence, vous donnant de la force pour assumer et réussir vos missions :
- Regrouper les temps disponibles et bannir la dispersion.
- Se réserver des tranches horaires pour l’imprévu.
- Gagner du temps en ne s’attardant pas sur ce qui peut être délégué, sur ce qui n’est que perte d’énergie ou temps gaspillé.
- Gérer son emploi du temps en sachant trier l’essentiel du secondaire, identifiant les priorités.
- S’allouer des « budgets-temps ».
- Se réserver des moments de récupération et de plaisir, même courts, pour réduire la fatigue et se régénérer.
- Garder à l’esprit que se rendre disponible à autrui, ne veut pas dire se laisser déranger pour un oui ou pour un non, que ce soit en direct ou par les moyens de télécommunication.
- Engagé sur un travail, mobiliser sa concentration et sa motivation, visualisant dans un coin de sa tête la satisfaction de la mission heureusement accomplie.
- Ne faire qu’une chose à la fois pour la faire vite et bien, sans avoir à revenir sur des corrections multiples.
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