Le centenaire c'est aussi en région

Le groupe AIESME d’Alsace-Franche Comté a fêté le centenaire avec la visite de 

Neuf-Brisach et Breisach am Rhein suivi d’une mini croisière sur le Rhin

C’était samedi 25 septembre, sous un merveilleux beau temps en ce début d’automne.

Nous étions 28 : avec une bonne participation d’ingénieurs d’autres Ecoles, d’Alsace et Franche-Comté. Ils avaient été informés par les délégués IESF et n’ont pas craint de faire des kilomètres, appréciant d’être venus, pour la plupart en couple.

Le rdv devant l’Office du Tourisme fit surgir notre guide, habillé en gouverneur de Neuf Brisach du début du 18^e siècle. Vauban, qui était mandaté par Louis XIV, entreprenait en 1704 le formidable chantier des fortifications de la ville, merveille d’ingéniosité militaire. Chacun put le vérifier en se déplaçant à pied dans les fossés des remparts, en pénétrant dans l’une des tours bastionnées.

Puis nous avons traversé le Rhin, arrivant du côté allemand à Breisach où sur la colline nous attendait l’hôtel qui avait préparé les tables d’un déjeuner en terrasse. Vue magnifique sur la petite ville, les monts de Forêt Noire et le Rhin, à côté de la cathédrale du 13^e siècle que la plupart ont visité.

Le déjeuner fut convivial et animé, certains n’hésitant pas à raconter les péripéties de leur vie d’ingénieur. 

Mais l’heure de l’embarquement approchant, il fallut reprendre les voitures pour rejoindre l’embarcadère. Le bateau offrait deux ponts, l’un couvert et l’autre à l’air libre. Tous choisirent l’accès au pont supérieur pour profiter pleinement de la vue fluviale, du soleil et du ciel bleu.

Nous avons doucement parcouru le Rhin canalisé durant deux heures, passant puis repassant dans l’une de ces grandes écluses construites pour accepter les péniches à grand gabarit allant de Bâle à Rotterdam.

Et sur ce bateau, entre les échanges et les rêveries devant les paysages, une bière ou un café glacé, ce fut pour moi l’occasion de remettre aux vice-présidents des IESF des deux régions, le livre du centenaire de l’AIESME. Soyons forts ensemble, n’est-ce pas ?