Convaincu de longue date que la chance n'est pas un simple coup du sort mais bien le résultat d'actions proactives je vous partage ici un des derniers post d'Hervé Bommelaer à propos de la chance dans le réseautage.
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Networking : Comment maximiser sa chance dans le Réseau
J’entends souvent des personnes me dire d’un ami ou d’un concurrent : « Il a eu de la chance dans sa carrière » ou « Il a été très chanceux dans son réseautage orienté recherche d’emploi . » Balivernes ! Que nenni ! La chance n’a rien à voir avec le hasard. Elle se mérite, se provoque et se travaille avec acharnement. Richard Wiseman, éminent universitaire britannique, auteur de « The Luck Factor », le livre de référence sur ce sujet, a mené des recherches sur 1500 chanceux et malchanceux – des humains, pas des rats - pour aboutir à des conclusions sans appel.
Selon Wiseman, les chanceux se différencient des malchanceux par plusieurs caractéristiques.
Premièrement, les chanceux savent ce qu’ils veulent. Ils se fixent des objectifs ambitieux mais réalistes. Les chanceux vont de l’avant, ils s’activent et se battent pour faire avancer les choses. Ils sont plus proactifs que réactifs. En revanche, les malchanceux sont souvent velléitaires, hésitants et inconstants dans leurs buts et leurs actions. Ils sont fatalistes, pessimistes, négatifs, attentistes, craintifs et souvent plaintifs.
Deuxièmement, les chanceux sont beaucoup plus curieux que les malchanceux. Ils sont à l’affût, ils aiment explorer de nouvelles possibilités et recherchent des expériences nouvelles. Ils fuient la routine et sont ouverts au changement. Ils savent déceler et utiliser les opportunités qui passent à leur portée. Les malchanceux, de leur côté, sont tellement préoccupés par leur personne et leurs petits soucis qu’ils ne décollent pas le nez de leur nombril. De ce fait, ils ne captent pas les occasions offertes par leur environnement.
Troisièmement, selon Wiseman, les chanceux ont confiance en eux, en l’avenir et font aussi confiance aux autres. Ils pensent toujours que cela va marcher pour eux, alors que les malchanceux s’inquiètent du futur. Les chanceux osent. Ils vont de l’avant et prennent des risques. Ils n’ont pas peur de l’échec. Ils n’ont pas besoin, comme les malchanceux, d’avoir à la fois une ceinture, une paire de bretelles, un parapluie et un Damart pour sortir de chez eux.
Quatrièmement, les chanceux se relèvent toujours quand ils tombent. Ce sont des culbutos. Ils ne se découragent pas au premier échec. Au contraire même, ils rebondissent d’autant mieux qu’ils savent tirer les leçons de leurs erreurs. Les chanceux positivent les coups du sort et relativisent les contrariétés. Contrairement aux malchanceux, les chanceux se focalisent plus sur les solutions que sur les problèmes.
Cinquièmement, les chanceux créent et entretiennent un réseau chanceux autour d’eux. Par leur optimisme et leur caractère affable, ils suscitent la sympathie et les sollicitations. Ils possèdent ainsi un nombre de connaissances supérieur à la moyenne, ce qui augmente leur possibilité de trouver de l’aide en cas de nécessité. Les chanceux s’intéressent sincèrement aux autres, alors que les malchanceux se distinguent plutôt par leur égoïsme et leurs œillères.
Enfin, sixièmement, les chanceux suivent leur intuition. D’après les chiffres de Wiseman, 80% des personnes se déclarant comme chanceuses affirment que leur intuition joue un grand rôle dans leurs choix professionnels. Les chanceux écoutent leur sixième sens et ils lui font confiance lorsqu’il faut prendre une décision importante. En revanche, les malchanceux se méfient de leur intuition et ne l’écoutent pas.
En définitive, il apparaît clairement que la chance, loin d'être un simple coup du sort, est le résultat d'une attitude proactive, d'une ouverture d'esprit et d'une résilience face aux défis. Les personnes chanceuses se distinguent par leur capacité à définir des objectifs clairs, à explorer de nouvelles opportunités, à faire confiance à leur intuition et à rebondir après les échecs. Elles cultivent également un réseau solide qui les soutient dans leur parcours. Ainsi, chacun a le pouvoir de maximiser sa chance en adoptant ces comportements et en agissant avec détermination pour faire advenir les événements souhaités. Comme l’affirmait Winston Churchill, « J’aime que les choses arrivent et si elles n’arrivent pas, j’aime les faire arriver. » Maintenant, à vous de jouer pour créer votre propre chance.
Publié par Hervé Bommelaer sur LinkedIn
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