(A LIRE) Politesse et courtoisie se marient avec considération et bienveillance (Coin du coach novembre)
Politesse et courtoisie
se marient avec considération et bienveillance
Avez-vous déjà ouvert un ouvrage de savoir-vivre ? Par exemple « Le manuel de savoir-vivre pour les nuls » que je n’ai pas lu.
Pour les « nuls en politesse » ou qui se croient tels, ça peut aider à lever des hésitations, surtout quand il s’agit de se bien conduire dans « la bonne société », particulièrement dans les célébrations et réceptions. Sauf que les « plutôt mal courtois » ne s’en soucient guère…et peuvent patauger dans les inconvenances sans états d’âme.
Pourtant, les codes de convenance se distinguent selon les populations, les groupes sociaux, selon l’éducation et les habitudes. Des codes qui comptent pour s’apprécier ! Qui comptent si vous allez à l’étranger pour affaires.
En matière de courtoisie et politesse, si l’on se réfère à ce qui se pratiquait couramment il y a seulement 50 ans, force est de constater que la société dans laquelle nous vivons a bien changée.
On en connaît les facteurs principaux : des catégories sociales qui vivaient « dans leur monde », se trouvent maintenant immergées dans un monde pluriel. Cohabitent et se mélangent aujourd’hui dans nos lieux de vie et de travail des cultures/éducation (ou incultures/absence d’éducation) extrêmement variés. Une sorte de métissage, et c’est ainsi, qu’on le veuille ou non.
Ceux qui veulent se protéger de la vulgarité trop souvent affichée, peinent à trouver des solutions.
La sensibilisation à la politesse, à la considération, à la courtoisie, à la bienveillance n’est ni enseignée, ni officiellement valorisée dans la course au profit et le matraquage marketing. On ne la trouve guère dans les débats politiques, elle ne figure pas dans les programmes scolaires.
Cela dit, j’ai envie de réfléchir avec vous aux merveilleuses richesses de la politesse, de la courtoisie.
On pourrait penser que la politesse est quelque chose d’un peu guindé, pas assez naturel, qui peut faire «vieille France », donner l’impression d’être dépendant ou inférieur, ou trop rangé.
Pour la courtoisie qui marche de pair avec la politesse, certains encore pourraient se dire que ça fait « trop gentil », pas assez viril, un peu efféminé, pas assez battant, ou assez assertif, ou je ne sais quoi encore.
Il n’en est rien de tout cela !
Car politesse et courtoisie génère de la satisfaction, de la sécurité et du plaisir, de bons sentiments qui s’accordent plus spontanément. Et ça, c’est de l’or, le passeport pour être considéré, aimé, estimé, d’autant que cette qualité n’est plus si courante, qui génère une agréable surprise.
On dira avec emphase : « cet homme (cette femme) est d’une politesse exquise… ». Il n’y a pas loin de penser ensuite : «Je peux lui faire confiance » ou « j’ai de l’estime pour lui, de la fascination pour elle».
Un tel comportement s’accorde avec considération, qui entraîne la déférence que l’on porte à autrui, lequel est forcément sensible à toute marque de reconnaissance.
Il s’accorde nécessairement avec bienveillance : la bienveillance, c’est « vouloir du bien », « veiller au bien ». Conséquence : l’autre se sent sécurisé agréablement, si toutefois le comportement est authentique. A l’inverse la vulgarité entraîne du rejet.
Je citerai en vrac des comportements qui signent la politesse et la courtoisie, qui ne manquent pas non plus d’élégance, qui s’habillent surtout de bienveillance.
Dans nombre de cas, on ne vous pardonnera pas l’erreur :
- Saluer comme il convient : pas d’impasse, même dans l’urgence. C’est montrer que l’autre n’est pas ignoré.
- Respect d’autrui quel qu’il soit, un grand de ce monde ou un miséreux.
- Choisir ses mots en évitant la vulgarité et l’argot, recherchant ce qui fait plaisir, sans craindre les compliments ni de dire du bien. A l’écrit et à l’oral !
- S’installer dans la bienveillance : remercier avec cœur, répondre rapidement aux messages reçus de ses relations.
- S’excuser et demander pardon quand il y a lieu. Discrétion avec le téléphone en public.
- Vérifier sa tenue pour qu’elle soit adaptée à la situation, manifester des gestes ronds et non incisifs,
- Laisser le passage ou sa place, aider quelqu’un (valise) handicapé ou non. Veiller à ce que l’autre soit bien.
- Ne pas bousculer, ni interrompre. Eviter de faire du bruit gênant pour autrui.
- Savoir se tenir à table en animant une conversation correcte et agréable, sans parler la bouche pleine, ni développer des sujets contrariants.
- Exprimer ses sentiments avec authenticité et délicatesse, accueillant ceux d’autrui.
….
Tout cela, on le sait bien, direz-vous peut-être !
Très bien. Dès lors, êtes-vous d’une exquise politesse et courtoisie ?
@@@@@@
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